Voilà le mail qu'un enseignant de Lille 3 fait circuler...
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Les médias vous mententCher(e)s ami(e)s, Depuis le début du mouvement étudiant contre la loi sur l’autonomie des universités, et le blocage d’une quarantaine d’universités au plus fort du mouvement fin Novembre, les médias vous mentent et encore plus aujourd’hui.
Mensonges par omission : chaque jour, des assemblées, générales, des manifestations, des réunions, des conférences ont lieu. Pas un mot dans les médias. Dans de nombreuses facs des enseignants et personnels sont soit en grève, soit dans les assemblées générales, rédigent des motions, pas un mot dans les médias dont la ligne officielle est : le corps enseignant est pour la réforme (ceci n’est que la position de la conférence des présidents d’université, dès le début acquise à la nouvelle loi, et d’une partie des enseignants). Dans ma fac, plus de 80% des étudiants se sont prononcés à plusieurs reprises pour l’abrogation de la loi, même s’ils n’adhèrent pas auxméthodes du mouvement notamment le blocage. Pas un mot non plus dans les médias locaux.
Le 10 Décembre les AG de lille-3, Lille 1 et de nombreuses autres en france ont reconduit les blocages pour une semaine.
Concernant la répression, réelle, les images télés (lorsqu'il y en à, laissent entendre que les bagarres de fin de manifs sont liées aux traditionnels «débordements ». Or, avant même que des incidents se produisent (cela s’est passé en tous les cas de cette façon plusieurs fois à Lille), les Crs utilisent le matraquage, le gazage, la charge comme moyen « normal » de dispersion, dès l'arrivée de la fin du cortège. Ceci peut également être suivi d’arrestations ciblées (et de lourdes condamnations).
A Nantes, un lycéen de 17 ans a perdu un œil, suite à une décharge de flash ball.
Mensonges par déformation : les rares nouvelles qui sont données ne le sont que pour faire était d’un « essoufflement », d’une « reprise », etc. Or, si lemouvement, objectivement, peine à s’élargir depuis le début, il ne se résigne pas non plus à mourir, loin de là (mais rappelez-vous, c’était le même traitement pour les transports le mois dernier). Dans certaines villes comme Amiens, où les cours avaient repris, de nouveaux votes ont re-bloqué, avant que les autorités ne ferment les facs. Et il y a de nombreux cas identiques. De même les interviews, radio-trottoirs etc. donnent systématiquement la parole aux « non-bloqueurs » comme aux « usagers-otages » dans d’autres contextes, et relaient les points de vue des ralliés à la ministre comme le syndicat dit «majoritaire » étudiant, l’Unef.
Pour enrayer la désinformation médiatique, merci de faire suivre ce message au maximum de gens autour de vous.
PS. Pour des infos sur la loi et l'évolution de l'enseignement supérieur vouluepar le pouvoir, on peut consulter entre autres :
www.sauvonsluniversite.com